dimanche 26 mars 2017

Natacha Atlas


Pour un dimanche soir qui s'étire dans la douceur d'une lumière prolongée, d'une sensualité retrouvée...


https://www.youtube.com/watch?v=EGFnBXj0PbM

mercredi 15 mars 2017

Des couilles et de la testostéronne

Un peu marre de cette soi-disant suprématie que seuls les hommes peuvent et osent mettre en avant. Surtout quand on peut juger chaque jour et sur toutes les faces du globe à quoi elle mène.
Ravalez vos hormones, rangez vos burnes.
Ou videz-les de manière thérapeutique. Pour l'avenir de l'humanité. Un jet, au mieux.
Une couille vide est une couille molle et c'est l'univers qui s'en porte mieux.
Quand être plein vous nuit, c'est à ce moment que nous sommes les plus productives et productrices. Parce que notre plénitude est alors synonyme de création, de nouveau et renouveau, d'espoir et de vie.
De vos vides nous nous remplissons, nous nous construisons, nous nous créons.
Et l'avenir avec nous.


lundi 13 mars 2017

De la difficulté d'écrire...

"Sous la sombre nuée des chênes centenaires, fièrement dressés, se dessinait le parcours sableux d'une allée rectiligne, menant de l'entrée du parc à la fontaine.
C'est là qu'elle le guettait, l'attendait, l'espérait..."

- " Non, merde, chiotte ! C'est puant, attendu, convenu, académique et chiant !"

Et elle effaçait et recommençait.

"Sous l'arcade des chênes centenaires, à l'orée de leurs branches ombrant l'allée sablonneuse..."

- "Mais c'est pire encore !"

Et elle remerciait l'informatique d'avoir épargné à ces chênes ou leurs congénères de tous acabits d'avoir du se sacrifier pour produire un papier qui eut fini à la corbeille.

Non, décidément pas pour elle les formules consacrées, les pâles copies stylistiques d'une époque dépassée, d'une littérature ampoulée qui n'avait sa valeur que dans une période définie.

"Les chênes marquaient l'allée de l'ombre de leurs branches sur le sable, pâle reflet du soleil déclinant, qui dans sa dernière ardeur semblait vouloir indiquer la direction à suivre..."

- "Ampoulé et pédant..."

"Une rangée de chênes traçait, indiquait la route à suivre, itinéraire unique, qui la mènerait au point ultime, ce bout du chemin où il serait, où il l'attendait..."

- "Ouais, à voir..."

(Délire perso)

vendredi 10 mars 2017

Les hommes...

"Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible. On ne peut pas les supporter."
Marguerite Duras.

Lecture du moment  : Marie Darrieussecq "Il faut beaucoup aimer les hommes"

Si vrai, intimiste et bouleversant.

mardi 7 mars 2017

Dans la foulée

Murat...
https://www.youtube.com/watch?v=as3kkOMSVSE
Et là...
Vais pas vous faire un mix, mais ma soirée en musique... laissez dérouler, ça en vaut la peine...

(Très sérieusement, pour les personnes qui me lisent si vite... j’hallucine un peu)

Merci... De quoi, je ne sais pas...

Si... Evitez Biolay et Doré...
Y'a tellement mieux !
Ce soir c'est "hyperdose" de Manset, Gérard de son prénom.
Merci à mes amis belges (Radio 21 que j'adule ! ) pour me l'avoir fait (re)découvrir.
La France n'aime pas les interprètes, compositeurs, producteurs humbles et discrets.
Les poètes, les talentueux, les modestes, parce qu'ils n'ont pas besoin de s'étaler, de se répandre et de passer sur des ondes dont le seul impact est de stimuler mes intestins...

dimanche 5 mars 2017

Je hais

Je déteste les "gens". Je ne supporte pas les "gens". Je hais les "gens".
Leur vie m'agresse.
Je hais les architectes. Je hais les promoteurs. Je hais les constructeurs.
Je hais les immeubles, je hais les cloisons.

Déambulation de pas lourds qui résonnent et martèlent, talons militaires sourdement plantés dans le sol, scandant la vanité d'une démarche franche et déterminée à... à rien. Juste aller d'une pièce à l'autre, de la cuisine aux chiottes.
Faites donc menu, quand tout ceci ce n'est que reflet d'une existence de cancrelat.

Je hais vous entendre rire quand je voudrais pleurer, crier quand je je me nourrissais d'une parenthèse de silence, hurler votre douleur quand je riais, ou jouir quand ma solitude me tenait chaud.
Je hais votre porte qui claque, votre sonnette qui teinte, votre télé qui beugle, votre radio qui geint, votre chasse d'eau qui fuit.

Je hais partager votre vie qui m'indiffère.

Je hais vos enfants qui crient, vos chiens qui aboient, vos chats qui pissent et puent, le facteur qui me confie vos colis, le représentant à qui vous avez ouvert et que je refoule méchamment, les pompiers, les éboueurs et le concierge pour les étrennes.

Je hais la promiscuité, l’agglomération de nos vie, de nos existences. Je hais qu'on puisse nous assimiler. Je hais perdre mon identité, mon entité. Je hais pouvoir de loin vous ressembler.

Je hais ce pour quoi on a voulu nous rassembler, nous conglomérer, nous agglutiner.

Je hais les "gens" quand d'eux je ne partage qu'un quotidien fadasse et salace, des échos de vie amortis, des relents de bouffe et des poubelles.

Je hais les "gens"....