Il paraît que déballer fait du bien.
Débarquer, laisser à quai, se décharger de l'excédant. Comme un navire qui manque de couler, doit se délester.
Une montgolfière qui lâche ses sacs de sable, ses sacs de vocables, sales.
Je vomis, je régurgite, et je m'étouffe.
N'ai-je donc que cette voix muette pour me faire croire que j’existe.
Pauvre âme introvertie et prétentieuse, pétrie de certitudes et d'amour propre,
Cercles concentriques autour d'un ombilic névrotique...
Vaste monde qui nous engloutit dans ses méandres névralgiques et chaotiques,
Égocentriques et pseudo humanistes,
A corps et âmes perdus,
Des êtres errants et rattrapés, manipulés, dirigés.
Non, mais si...
Mais non ! J'ai en moi toujours une croyance,
Que je voudrais voir un jour éclore,
Parce qu'elle est la seule qui puisse me donner à nouveau l'envie,
Et la foi et la force, et l'amour,
En l'Humanité... Une Entité, une Unité...
dimanche 28 juin 2015
vendredi 26 juin 2015
mercredi 17 juin 2015
Tellement de colère encore, mais plus que la colère, la tristesse.
Je ne comprends plus qui je suis, dans quel monde je vis.
Je pensais avoir des valeurs et des croyances, des choses communes à chaque être vivant sur cette putain de planète et voulant vivre en harmonie avec son prochain. Et c'est une agnostique qui le dit !
Et autour de moi, c'est la débandade, le déclin et la connerie universelle.
Je suis vide, effondrée, épleurée. En vrac sur mes genoux écorchés.
J'ai beau me traîner de droite ou de gauche, je ne trouve plus mon chemin.
Pourtant, je ne saurais me résigner, pas avant de mourir.
Je ne comprends plus qui je suis, dans quel monde je vis.
Je pensais avoir des valeurs et des croyances, des choses communes à chaque être vivant sur cette putain de planète et voulant vivre en harmonie avec son prochain. Et c'est une agnostique qui le dit !
Et autour de moi, c'est la débandade, le déclin et la connerie universelle.
Je suis vide, effondrée, épleurée. En vrac sur mes genoux écorchés.
J'ai beau me traîner de droite ou de gauche, je ne trouve plus mon chemin.
Pourtant, je ne saurais me résigner, pas avant de mourir.
mardi 16 juin 2015
Une fois de plus, je me confronte à l'intolérance et l'exubérance de la jeunesse, qui ne veut en aucun cas prendre en compte les apports de la sagesse. Et quand bien même pas vieillesse, mais maturité et recul, détachement, prise de conscience et compréhension du monde fourbe et plein de faux repères qu'on nous assène, de leurres à nos craintes, nos peurs, nos colères, buffet bien garni de nos phobies qu'on nous fait bouffer à l'envi.
L'intransigeance qui fonce droit devant, révoltée et survoltée, prête à s'embraser pour le premier pantin de paille, enflammé par des esprits bien intentionnés et formatés, téléguidés.
Jeunesse de tous les temps, sans vouloir paraphraser, prenez garde à ce que votre fougue et votre bonne volonté, votre candeur et votre entité, ne soit pas dénaturée, manipulée.
S'il est un message que vous devez garder, de tous ces symboles exaltés, c'est bien de rester entier.
L'intransigeance qui fonce droit devant, révoltée et survoltée, prête à s'embraser pour le premier pantin de paille, enflammé par des esprits bien intentionnés et formatés, téléguidés.
Jeunesse de tous les temps, sans vouloir paraphraser, prenez garde à ce que votre fougue et votre bonne volonté, votre candeur et votre entité, ne soit pas dénaturée, manipulée.
S'il est un message que vous devez garder, de tous ces symboles exaltés, c'est bien de rester entier.
samedi 6 juin 2015
Sweet Solitude
www.youtube.com/watch?v=oD1dWW4_O0w&index=19&list...
Sweet solitude,
En toi je me baigne et me prélasse,
Toi qui seule sait à m'apprendre
Les plaisirs que j'imagine prendre
Dans ces faux liens qui s'enlacent,
En un impossible temps de plénitude.
La blessure d'un coup d'espar,
Saignant ma chair qui bien vite se pare
Des couleurs sanglantes de l'incertitude...
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