lundi 20 juillet 2015

Heureux...

Heureux les simples d'esprit !

Je me débats, sans plus savoir quoi penser, croire, espérer, attendre, renier, refouler, dénigrer, rejeter, débecter, déjecter, enluminer, sublimer, déifier.

Information, désinformation, intoxication, manipulation, propagande, endoctrinement, prosélytisme, persuasion... Désillusion...

Attente, aspiration, optimisme, perspective, dessein, projet... Espérance...

Maelström... Déchaînement, perturbation, tourmente, cyclone, cataclysme.. Sédition...

Non !

Arrêter de se faire entuber, manœuvrer, mener, orienter, tripoter cérébralement, par des êtres triviaux et versatiles, vicieux et profiteurs, égoïstes et spéculateurs, pressureurs et mercantiles... Usurpateurs.

Que croire, en quoi rêver ?

Quand les solutions existent et qu'on les étouffe, que l'avenir, qu'on nous fait croire décider est déjà planifié.

Oui, "Notre" monde peut s'en sortir.
Non, rien n'est inéluctable.

Les solutions foisonnent... Mais "Notre" monde répond aujourd'hui à des dieux que nous avons appris à vénérer, ou subir, en dehors des lieux de culte. Ou plutôt au travers d'autres... Télé, journaux, médias...

Des dieux invisibles et aveugles, qui de leur semblant de légitimité (acquise au travers des urnes, ces réceptacles de nos illusions) sont reversés à leurs véritables maîtres, ces lobbies,  qui nous aveuglent et détournent de leur nature révulsante nos regards, pour les orienter vers des cibles déjà à terre : "putain de chômeurs et profiteurs du RSA, et ces milliers de réfugiés, de demandeurs d'asile, sans parler de ces extrémistes, djihadistes ..."

Tirez sur l'ambulance....

Pendant ce temps, ils bâillonnent et  ils exploitent, ils tuent et ils corrompent, ils détruisent et... ils s'enrichissent... Mais... donnent les miettes nécessaires à faire croire que...

Sauf que... Un jour.. il faudra se réveiller ! Et ce jour ne doit plus attendre, et je ne sais pas... ce qu'il faut faire...



















mardi 14 juillet 2015

Un peu démolie, abasourdie,
Mes derniers rêves, abolis, assourdis.
Le coeur saignant, suintant,
Fièrement brandit devant, insistant,
A jamais mener mes pas, tels des idéaux
Vers cet absolu, c'était si beau...










jeudi 9 juillet 2015

Avoir besoin, envie d'un homme, mais ne plus supporter de vivre à ses côtés.
Ne plus pouvoir accepter de subir ces petits riens, qui au bout des ans, de l'unité font le déclin.
Voir l'amour se dissoudre, à coup de dé à coudre, inconsciemment, invisiblement, inéluctablement.

Croire aux sentiments, se laisser aller à ses penchants, plonger dans ce gouffre béant.
Festoyer de son corps, embraser ses sens, y voir comme une essence.
Se plier et ployer, ou résister et regretter, se taire et s'oublier.