samedi 15 octobre 2016

Stop

A ces gens qui se croient au dessus de tous, "bien" mais surtout "mal" pensants, tout englués de leurs préjugés et de leurs assurances, de leçons qu'ils veulent répandre jusqu'à engluer ceux qui les entourent.
Stop aux manipulateurs qui se targuent d'avoir lu, vu ou entendu, ou pire, avoir compris, sans avoir jamais vécu.
Pour renier, dénier, conspuer, quand leurs sources sont celles-là mêmes qui les influencent à croire qu'elles pensent par elles-mêmes et qu'elles sont en mesure de...
Stop à la manipulation d'esprits, à ceux qui se croient spirituels, intellectuels, didactiques et dogmatiques...
Conscients inconscients, pions, jouets. D'une partie mondiale, qui profite de la misère des hommes pour les dresser les uns contre les autres.
Parce que l'atavisme, parce que tout ce qui est bon pour, est bon contre.
Valse des marionnettes. De l'idiotie contre la bêtise, de la méchanceté contre la haine. De la pauvreté contre la misère.
D'autres avant moi l'ont nommée. La Comédie Humaine.



vendredi 22 juillet 2016

mercredi 8 juin 2016

Putain de coup de gueule

J'en ai marre.
Marre de ce système qui veut enfermer nos enfants dans des cases, des castes.
Qui leur somme d'apprendre des notions inutiles et futiles. Qui les jauge et les notifie sur des bases rétrogrades et inadaptées, décalées, surannées.
Marre de ces normes dépassées, qui ne répondent plus en rien à la réalité. Marre de voir des volontés contrariées, des espoirs dévastés.
Marre des censeurs décalés, des bien-penseurs nés, des éradicateurs décérébrés.
Marre des bonnes volontés qui ne le sont que pour elles-mêmes, à se vouloir sauveurs, à n'être que naufrageurs.



vendredi 20 mai 2016

Fi !

A tous les petits matous ronronnants, qui se voudraient des tigres rugissants. A tous les fantoches qui se voudraient des conquérants. A tous les éloquents qui se voudraient des dirigeants.
Fi ! Fi de vos pensées, de vos mots, de vos attitudes éculées, de vos fantasmes transposés !
Votre ridicule n'a d'égal que votre bêtise, votre égo surdimensionné, votre fatuité. Peut-être votre  lâcheté, votre manque d'honnêteté les surpasse t'elle.
Fi donc de ces simulacres,  qui au travers des autres tentent de se créer, de s'inventer, d'exister, sans s'en donner les moyens, tremblant et suant, dépassés, surpassés par ce qu'ils cherchaient sans pouvoir le gérer.
Fi de vos excuses minables, de vos balbutiements, de vos détours fumeux, quand vous jouiez si bien les braves.
Fi de vous, misérables minables.
Si "Dieu" existait, il aurait donné des couilles aux femmes.




jeudi 4 février 2016

Le vieux singe

C'est l'histoire d'un vieux singe, à qui l'on n'apprenait pas à faire la grimace.
Si bien qu'il pouvait vous mimer toutes les émotions, les sentiments que vous espériez, pour que vous y croyiez, y plongiez, vous y noyiez.

Un vieux singe qui sautait de branche en branche, allègrement, sans le moindre signe de fatigue ou de difficulté, quoique parfois il aimait à le faire croire, crispant la mâchoire, serrant les dents sous un semblant de douleur, laissant tristement tomber la paupière, renforçant alors votre mansuétude, votre tendresse envers lui, si fier et combattif, intelligent, imaginatif et brillant, que vous ne pouviez faire autrement que de l'admirer.

Une faiblesse, une fragilité qui vous gonflait d’orgueil à  croire qu'il avait besoin de vos attentions, de vos encouragements, de votre présence chaleureuse et accorte, de vos attentions à son égard, quand il ne faisait que s'en nourrir pour regagner les forces qu'il perdait à faire le beau.

Un vieux singe assez malin pour savoir qu'il existait par le regard que vous portiez sur lui, prêt à tout pour le conserver, le provoquer, l'exalter. Mais assez pervers aussi, pour vous donner dans cette pantomime un rôle qui vous laissait à penser que vous y aviez une part, vous mettait en valeur, vous faisait briller à son côté.

Un vieux singe, qui s'accrochait donc à votre branche, le temps de reprendre quelque forces, de tester votre résistance, de pomper votre sève, de s'en nourrir, jusqu'à sauter sur la prochaine.

Un vieux singe opportuniste, qui dans cette jungle traçait sa route, toujours aimé et soutenu, quand bien même il laissait derrière lui  nuée de branches cassées, mais qui par la grâce de la nature, ne tardaient pas à bourgeonner et fleurir à nouveau.

Pour E.L
Qui m'aura appris de la nature ("humano-simiesque") et de ses priorités.


dimanche 31 janvier 2016

La nuit

Il fait sombre autour de moi,
Je blesse et je foudroie.

Je rejette et je malmène,
Je piétine et naît la haine.

Je me fourvoie,
Et dans les miasmes, je me noie, sans voie.

Et dans cette triste joie,
De croire n'avoir nul émoi,

Je me meurs, amène,
Dans ma prière... Amen...