jeudi 1 octobre 2015

Je ferme les yeux.
J'abaisse les paupières sur le voile sombre de mes pensées.
Plein de choses à dire et même plus envie de parler.
Des myriades d'images, des sanglots étouffés.
Maelström dans ma tête.

Trop, beaucoup trop.
Je ne comprends plus, je ne sais plus.
Je ne peux plus.
Je suis perdue.

Mes idéaux même, s'emmêlent.

Éponge, réceptacle, débâcle.
Je me pensais juste.
Je cherche, je tâtonne, bras et mains tendus.

Je touche du bout des doigts,
Des destins, des morts incongrues.

Et je me vomis,
D'être cet être introverti,
Qui  sous couvert de mots mal choisis,
Se targue et souffre d'être de ces nantis.

Je n'ai pas la force,
Je n'ai pas le pouvoir.
Dans ma démocratie, je suis aphone.

Paradoxe d'une voix qui hurle dans le silence.















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire