dimanche 28 juin 2015

Il paraît que déballer fait du bien.
Débarquer, laisser à quai, se décharger de l'excédant. Comme un navire qui manque de couler, doit se délester.
Une montgolfière qui lâche ses sacs de sable, ses sacs de vocables, sales.
Je vomis, je régurgite, et je m'étouffe.
N'ai-je donc que cette voix muette pour me faire croire que j’existe.
Pauvre âme introvertie et prétentieuse, pétrie de certitudes et d'amour propre,
Cercles concentriques autour d'un ombilic névrotique...

Vaste monde qui nous engloutit dans ses méandres névralgiques et chaotiques,
Égocentriques et pseudo humanistes,
A corps et âmes perdus,
Des êtres errants et rattrapés, manipulés, dirigés.
Non, mais si...

Mais non ! J'ai en moi toujours une croyance,
Que je voudrais voir un jour éclore,
Parce qu'elle est la seule qui puisse me donner à nouveau l'envie,
Et la foi et la force, et l'amour,

En l'Humanité... Une Entité, une Unité...














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