Parfois quelqu'un vous parle et vous
avez l'écho de ses mots qui résonne en vous, qui martèle et se
répercute, venant frapper les cordes sensibles de votre piano
intérieur, émettant de lancinantes et lascives complaintes.
Des mots, comme les notes d'une douleur
interne et muette, une nostalgie, un manque sourd et indistinct. Un
lent flux qui peu à peu se répand et finit par vous noyer.
Et vous tentez de surnager, vous vous
débattez, vous résistez, parce que ces mots, ce sont ceux qui vous
hantent et vous malmènent, vous font suffoquer.
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