dimanche 10 mai 2015

Parfois quelqu'un vous parle et vous avez l'écho de ses mots qui résonne en vous, qui martèle et se répercute, venant frapper les cordes sensibles de votre piano intérieur, émettant de lancinantes et lascives complaintes.
Des mots, comme les notes d'une douleur interne et muette, une nostalgie, un manque sourd et indistinct. Un lent flux qui peu à peu se répand et finit par vous noyer.
Et vous tentez de surnager, vous vous débattez, vous résistez, parce que ces mots, ce sont ceux qui vous hantent et vous malmènent, vous font suffoquer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire